Hackery, Math & Design

Steven Wittens i

Occupy WWW Street (FR)

Occupy WWW Street (FR)

L'Activisme en Ligne et les Médias à l'Époque de la Justice Sociale

"Je n'ai pas accès aux méthodes d'analyse inhabituelles, et la connaissance particulière que je possède de langue n'a aucune incidence sur les questions sociales ou politiques. […] Pour l'analyse des idéologies […] un peu d'ouverture d'esprit, de l'intelligence normale, et du scepticisme sain suffisent généralement." – NC

Je m'apporte encore ma police sérieuse. C'est difficile de parler de l'actualité sans inviter des tonnes de contexte, donc je voudrais revenir sur l'histoire récente.

Rappel, personne n'aime le messager porteur de mauvaises nouvelles, et l'hérésie appartient au Moyen Âge.

Le Seul Col Bleu dans le Village

Septembre 2011, la gauche américaine se trouve dynamisée. Le message est direct et vise les grands objectifs: le 99% de la population demande aux 1% avares de tirer sa révérence et d'arrêter de se servir des entreprises comme des matraques. Parc Zuccotti à New York se remplit des activistes qui campent; ils discutent et partagent leur message.

Jesse LaGreca instruit Fox News

Là aussi Jesse LaGreca. Avec son look caractéristique American Joe Average, il surprend la plupart des gens, certainement le journaliste de Fox News qui l'approche. Dans son interview spontané, jamais diffusée par Fox, LaGreca instruit le pauvre homme et d'y va pleins gaz sans s'arrêter. Il souligne les questions suggestives tout de suite, et remarque que s'il y a une chose sur laquelle les nouvelles—"la machine de propagande dans les médias"—ne veulent pas faire rapport, ce sont eux-mêmes. Que peut-être il est temps pour la démocratie participative qui "n'est pas financée par des caméras de reportage."

Un journaliste se présente à expliquer le monde et découvre que cette histoire s'agit de lui-même, du moins en partie. Le refus suit rapidement: "Nous sommes ici pour vous donner la possibilité […] de diffuser tout ce que vous voulez, pour vous offrir de la couverture équitable […] Alors, il y a une exception dans le cas, parce que vous ne pourriez pas partager votre message sans nous."

Il riposte: "Certainement. Vous vous souvenez quand Glenn Beck […] a décrit le président comme une personne qui déteste les blancs et la culture blanche. C'était un moment faible dans l'histoire des américains et en quelque sorte vous avez joué un grand rôle dans cette affaire. Donc je suis heureux de voir votre change d'avis en faisant attention à [la reste du pays], plutôt que la marge extrême droite qui préfère totalement détruire la classe moyenne. […] On voudrait voir un petit peu plus de la justice économique, ou de la justice sociale, vous savez, des trucs Jésus-Christ, comme nourrir les pauvres, les soins de santé pour les malades. […] Je m'amuse beaucoup que les gens tiennent la constitution quand ils crient aux soldats homosexuels, mais ils ne peuvent pas comprendre qu'un système de santé à la recherche du profit ne marche pas. […] Si nous voulons que le président fait plus, parlons sur un niveau qui fonctionne en lieu de lui demander pour son certificat de naissance, […]"

Shots fired, critical hit, no chance of recovery. Aucune surprise cet entretien a été "oublié," et aucune surprise quelqu'un l'a dévoilé comme trop extrême pour Fox news. Les manchettes prévisibles nous ont demandé s'il était L'Homme Le Plus Intelligent De Wall Street et nous expliquaient que Jesse LaGreca Continue à Détruire La Partialité Des Médias de Occupy Wall Street. Tous des journalistes pressés de montrer qu'ils offriraient une voix à n'importe qui.

LaGreca lui-même l'a évoqué en passant à l'antenne: "La réalité c'est que je suis le seul col blue que vous verrez dans le journal du dimanche… les nouvelles politiques… peut-être jamais. Et je pense que c'est très indicatif des échecs des médias à rapporter les nouvelles les plus importantes…" Il est interrompu immédiatement, "Nous essayons de faire de notre mieux, Jesse."

Lorsqu'on lui demande s'il y a une exigence politique qui peut résumer Occupy, quelque chose "[qu']il s'agit de faire," il prend le virage curieux:

"Je pense que tout le mouvement s'agit de la justice économique. En fait pour moi — et je ne parle pas au nom de Occupy Wall Street, je vous donne mon opinion personelle — je croix que c'est une question des droits économiques, et je croix que c'est une question des droits sociaux, et de la justice sociale. Et pour les gens qui sont fâchés que le mot “sociale” est utilisée avec le mot “justice,” je vous invite de relire la constitution."

Bien sûr. J'ai fait mon devoir et j'ai entrepris le labeur de m'éduquer. La Constitution des États-Unis ne fait en aucun cas référence à quelque chose de sociale concernante la justice. Apparemment, les gens qui l'ont écrit pensaient que simplement "établir de la Justice" suffisait. Elle ne classe pas les citoyens par ordre de privilège, elle ne définit pas les pouvoirs relativement à l'oppression, et fait aucune allusion à punching up. Ça c'est la justice sociale aujourd'hui n'est-ce pas? Ou entendait-il des trucs Jésus-Christ? Je ne suis pas un avocat de droit constitutionnel, n'hésitez pas à me corriger.

Plus gênant, sur le sujet de l'inspiration par d'autres manifestations, en Grèce et en Europe et ailleurs, LaGreca affirme que "nous ne suivions vraiment personne."

Occupy a peut-être connu une croissance organique de groupes existants, mais il a été galvanisée par un blog et un bulletin diffusé aux abonnés de Adbusters, "vous 90,000 rédempteurs, rebelles et radicaux là-bas," qui a déclaré qu'un "changement mondiale des tactiques révolutionnaires est en cours," et leur a demandé s'ils étaient prêts à avoir leur propre "moment Tahrir." Les 267 commentaires ont reçu ce message avec enthousiasme et engagement.

LaGreca n'était pas inconnu non plus, il était contributeur de trois ans chez Daily Kos. Les gens là l'ont encouragé pour "[refuter] le stéreotype des médias de ces ne0-hippies obtuses privés de leurs droits" et répandaient la bonne parole en apprécièrent le spectacle: "Je devine que Hannity a peur. Comme il faut!"

Ceci n'est pas un acte d'accusation au sujet de Mr. LaGreca, il me paraît plutôt plein de bon sens, et assez convaincant. Mais il y a quatre ans. Malgré le ample temps d'antenne que sa nouvelle célébrité-à-Streisand lui a rendu, et le désir des journalistes de faire de mieux, la situation ne s'est pas améliorée, ni chez Fox News ni chez les autres organes de presse qui se définissent par l'opposition.

S'il y a une chose que les médias aiment, elle est l'exception qui confirme la règle: on ne peut pas galvaniser la population sans accès aux réseaux et plateformes existantes. Quand vous vous engagez dans une guerre contre les médias, ils vous transforment en produit de divertissement, et les masses vont l'adorer. Vous peut-être aussi.

Les Activistes sont Morts

Qu'est-ce qui c'est passé? Juin 2012, forum communautaire et association à but non lucratif OccupyWallSt.org annonce que Les Rapports de la Mort de Occupy ont été Grandement Exagérées.

OccupyWallSt.org logo

"Depuis l'expulsion des manifestants à Freedom Plaza en novembre dernier, il est devenu un cliché des médias de rendre compte de la “mort de Occupy.” Articles ont été publiés dans l'ensemble du Web, qui racontent allègrement le second souffle de Occupy échoué, ce “Printemps Américain” terne, et la grève générale de mai qui n'a pas exactement arrêté le système.

Ce n'est pas une surprise que les médias générales sont avides de faire rapport sur la fin présumée de Occupy. Même si vous ignorez que les médias détenus par l'entreprise ont bien le désir de ne jamais voir la victoire des mouvements comme Occupy, la règle du pouce est qu'ils ont besoin d'un récit dramatique pour tout ce qu'ils rapportent. Chaque histoire doit avoir un arc captivant avec un début, un milieu et une fin."

Casually pepper spraying cop

"Selon la presse […] beaucoup de gens ont répondu au appel, [mais] le mouvement n'a pas avancé dramatiquement jusqu'à la police a été photographié en s'attaquant aux manifestants non-violents et en appliquant du gaz poivre. Sa disparition précoce était quand la police a démantelé violemment les divers campements. Maintenant, sauf quelques grincheux qui ne peuvent pas comprendre que Occupy est fini, tout ce qu'il reste est sa rhétorique populiste du 99%—qui a été adopté consciencieusement par les organisations Democratiques comme MoveOn.org pour ravitailler la machine d'élection Obama."

Tant pis. Il y a quelque chose à la télé ce soir? Un débat présidentiel quoi?

"Ce récit populaire […] a ainsi réussi a se faire absorber par ceux qui sont encore actives dans le mouvement Occupy. […Les réunions] ressemblent parfois des groupes de soutien publics. Sur Internet, des articles vaguement Paul Krugman-esques sont publiés et republiés en autosatisfaction qui applaudissent Occupy pour “au moins déplacer le dialogue public,” […] pour rappeler à l'autre qu'au moins Occupy a eu un peu d'effet."

Super chouette. L'article raconte en longueur continue que les américains voient leur histoire comme "quelque chose les autres ont fait jadis (surtout les hommes blancs de la classe supérieure)" et oublient "[qu']il a fallu des centaines de milliers de personnes—notamment les jeunes, les femmes, et les hommes ouvriers–pour supporter et diffuser les idées de la démocratie. […] Nous voyons Occupy comme un spectacle […] de gens qui sont très différents de nous. […] Les célébrités et artistes, les anarchistes de style bloc noir, et les maires despotiques sont les personages de ce drame, [qui luttent] pour les manchettes sur la scène de nos villes sales."

"La vraie magie de Occupy était qu'il a rejeté tout ça. Personne n'avait plus de pouvoir que quiconque, […] personne dans Occupy donnait de la merde que nous nous sommes ignorés par les médias traditionnels. Nous n'avons pas besoin des dilettantes au Time Magazine pour nous féliciter de notre capacité à protester. […] Le but de Occupy était de se réunir dans une communauté des égaux, la revendication d'un avenir différent de celui qu'ils nous ont donné, et de raviver une tradition de progrès démocratique […] Il était un effort d'explorer de nouvelles façons d'interagir avec les autres."

Occupy Vancouver

1 2 3 4 5

L'auteur insiste sur le fait que "Occupy n'était pas une mode passagère ou une chimère de gauche." D'accord. Sauf le "sentiment dans l'air," les effets énumérés sont que "plus de 7200 manifestants de Occupy sont arrêtés dans les États-Unis" et beaucoup d'eux sont "battus et torturés." Occupy a été diabolisé puisque "les médias ont été poussés à rendre compte […] sous un jour défavorable." Quoi d'autre?

"Il faut se souvenir que “occupy” était […] un appel à l'action, et non pas l'action elle-même. [Il] était utile pour faire sortir dans la rue les individus et les organisations précédemment isolées ou axées sur un seul problème. […] Ce qui est important, c'est la grande communauté d'opposition, étant formé à travers de nombreux obstacles sociaux, et ceux qui détiennent le pouvoir ont beaucoup de peur."

Ne prêtez pas attention aux attitudes à la fin, apercevez-vous de quelque chose beaucoup plus révélatrice.

Le résultat de Occupy, selon un article qui veut prouver sa valeur durable, est que 7200 personnes se sont fait entendre comme des victimes et des martyrs, supportées par la résistance passive et idealiste d'ailleurs. Ils ont glissé vers une non-pertinence déprimée, car ceux qui devraient faire rapport au service de l'interêt public ont donné une impression incorrecte. Ils l'ont trouvé acceptable.

Les meilleurs mensonges sont à moitié vrai. Ce rituel-de-absolument-non-deuil collective était une part de vérité, dûr comme fer, emballé dans l'auto-illusion narcissique. Peut-être il est le syndrome de Stockholm. Ceci sont les espèces Pokémon évolués de la culture de la victime, où la victimisation est célébrée, parce qu'elle peut fournir du pouvoir énorme.

Burgers et Frites Maison au Ketchup

Je ne crois pas l'histoire officielle, ni des médias ni du mouvement, parce que je suis allé voir moi-même en Vancouver. Je n'entends pas la Verité 9/11 ou les activistes de l'herbe: ils appartiennent au territoire, où iraient-ils autrement? Non, je m'apercevais de deux groupes en particulier.

Premièrement, il y avait les redresseurs idealistes au lait qui jouaient au microphone humain—aussi facilement que chez Parc Biscotti!—avec les mecs et nanas trop à la mode pour être pauvre. Cela m'a paru sinistre: comme d'autres endroits de Occupy, le matériel audio était interdit et alors ils étaient contraints de se repeter lentement, comme le chant de mantras. Complémentaire était le manque général d'orientation et modération. Ajoutez des gens qui ont tant de sentiments qu'ils ne savent plus ce qu'ils doivent en faire, et il ne mène à rien très lentement, comme Twitter dans le Matrix.

The human microphone

Je ne voyais pas de discussion ouvert pour le débat éclairé, pas de rassemblement communautaire, c'était une tribune pénible aucune personne ordinaire n'écouterait plus que cinq minutes. Ils avaient entendu parler de l'activisme, ils même savaient comme celui-ci se présente et sonne, mais ils ne le disaient que du bout des lèvres. Exactement comme chez des plusieurs de livestreams d'ailleurs que j'ai vu.

Deuxièmement, les vrais sans-abris de la ville: les chômeurs et les inemployables, les malades mentaux, les toxicomanes chroniques ou des autres rejeté par la société, qui errent dans l'espace qu'ils occupent déjà tous les jours. Combinez les deux, quelle surprise, les grands principes d'égalité, des privileges, de diversité, d'habilisme, d'expression libre et d'appropriation partagée sont testés. Les jeunes qui campent aux festivaux d'été avec des toilettes désinfectées et des robinets en abondance apprennent qu'un endroit public dans l'hiver est moins agréable. Par ailleurs, en cas de conflit ou de crime inévitable, probablement il n'est pas très judicieux de se fonder sur l'arrêt de ceux qui mettent les mots "triggered" et "culture du viol" dans la bouche comme des friandises.

Scene from Occupy

Au lieu d'affronter la réalité, ils ont adopté la liasse progressive, qui "encourage les femmes et les groupes traditionnellement marginalisés [à] prendre la parole devant les hommes, surtout les hommes blancs." Si vous creusez un peu, vous entendez dire qu'il y avait de friction de "réunions déraillés par les femmes et les minorités obsédées par la politique d'identité. […] [Les plans] ont presque toujours rencontré des objections des féministes, des activistes homosexuels, noirs, latinos, etc. Souvent ces personnes n'avaient même pas des préoccupations spécifiques. […] Ils se sont simplement levés pour se plaindre du manque de diversité, de la victimisation de leur groupe d'identité spécifique, etc. […] Des gars blancs intelligents, capables, organisés ont quitté la manifestation. Ils sont partis frustrés."

Vous trouverez beaucoup d'histoires des brouilles et d'abus, ils ont fourni une matière fertile pour les médias, sociaux ou non. Ce qui s'est vraiment passé n'était considéré que rarement pertinent, et de tels problèmes sont devenus plus importants que le système financier et économique, ou les établissements qui le soutiennent. Apparemment on devrait affronter la violence liée au genre dans le mouvement Occupy: "Exactement ce qui s'est passé est incertain. Les uns prétendent qu'il y avait une tentative de viol. Les autres prendent l'incident à la légère, qu'un homme ivre a envahi l'espace vital d'une jeune femme." Pensez-vous que cette distinction peut être importante?

Les médias juste-de-vue-sociale ont dégagé l'hyperbole, que les hommes se souviennent "de violer personne, jamais"—merci xojane—et que "les espaces réservées aux femmes sont construites pour faciliter des conversations avancées concernantes les enjeux qui affectent les femmes (et, idéalement, quiconque se ne considérant pas d'homme) sans être interrompu sans cesse par la nécessité d'éduquer des autres dans le rassemblement."

En d'autres termes… Les gars, restez dehors et taisez-vous. Les filles, pas de questions. Bien fait la justice sociale, t'as apporté tous ce que tu détestes à ta petite utopie, et les autres ont été chassés.

C'est facile de désigner du doigt les personages marginales déjantés, avec leurs cheveux moches et leurs drôles de verres. Si vous êtes Stephen Colbert, vous pouvez vous moquer d'eux devant des millions sans merci en gagnant beaucoup de points. Le vrai problème c'est la masse d'activistes eux-mêmes et les médias auquel ils croient. Ils souhaitent se dérailler par des enjeux qui ils eux-mêmes reconnaîtrent comme un microcosme d'une communauté humaine. L'erreur c'est d'attribuer une signification universelle aux incidents isolés pendant que l'on ignore les éléphants dans le salon. C'est une maladie concentré dans les médias, mais pas seulement là.

C'est difficile de prendre au sérieux une Conversation Importante sur La Déconstruction des Enjeux, si la justice sociale n'a jamais appris à socialiser.

Burgers and Fries and Ketchup

/Chomsky/ Avait Raison

Dans "La Langue et La Responsabilité" (1979), Noam Chomsky converse quelque peu en eloquence. Il explique en grande partie ses théories de niche de la linguistique. Mais le premier chapitre "La Politique" s'ouvre avec des sujets assez différents, et des idées qui retourneraient ensuite dans "La Fabrication du Consentement: L'Économie Politique des Médias de Masse" (1988). Lorsqu'on lui demande quelle est la relation entre son méthodes et son écrits politiques plus célèbres:

"Je n'ai pas accès aux méthodes d'analyse inhabituelles, et la connaissance particulière que je possède de langue n'a aucune incidence sur les questions sociales ou politiques. […] Pour l'analyse des idéologies […] un peu d'ouverture d'esprit, de l'intelligence normale, et du scepticisme sain suffisent généralement."

"Prenons le rôle de l'intelligentsia dans une société comme la nôtre. Cette classe sociale, qui comprend les historiens et les autres universitaires, les journalistes, les commentateurs politiques et ainsi de suite, s'engage pour analyser et présenter une image des réalités sociales. […] Ils servent de médiateurs entre les faits sociaux et la masse de la population: ils créent la justification idéologique pour la pratique sociale. Regardez l'œuvre des spécialistes sur les questions d'actualité et comparez leur interpretation avec se qui s'est passé, comparez ce qu'ils disent avec les faits. Vous trouverez souvent des grandes divergences, assez systématiques […]."

"Avec un peu d'effort et dévouement, chacun qui veut sortir du système […] peut voir à travers les méthodes de distorsion. […] Chacun est capable de le faire. […] Souvent mal exécutées, […] des analyses sociales et politiques sont produites pour défendre des intérêts spécifiques au lieu de rendre compte des événements réels." (p3–4)

Ensuite il parle de la situation précise dans les États-Unis. Il compare les faits enregistrés avec les explications acceptées des affaires comme le maccarthysme, la révolution des étudiants, le mouvement des droits civiles, la guerre de Vietnam, entre autres choses. Il aborde les opérations américaines à la maison et à l'étranger, légitimes ou illégitimes. Le thème dominant est assez évident:

"Ici dans les États-Unis il y a une uniformité idéologique d'une ampleur surprenante pour un pays aussi complexe. Fondamentalement, deux raisons l'expliquent. Premièrement, il y a la homogénéité idéologique notable de l'intelligentsia américaine en général, qui dévient rarement d'une des variantes de l'idéologie état-capitaliste (libérale ou conservatrice), un fait qui lui-même demande une explication. Deuxièmement que les médias de masse sont des institutions capitalistes. […] Il n'est guère étonnant que ces institutions reflètent l'idéologie des intérêts économiques dominants." (p9)

Un article principal du New York Times de 1975, une rétrospective de la guerre de Vietnam, explique qu'il y a ceux qui pensent que "la guerre […] avait pu être menée différemment" et ceux qui pensent "qu'un Vietnam du Sud non-Communiste réalisable était toujours un mythe." Chomsky fait tapis:

"Ils ne mentionnent même pas la possibilité logique d'une troisième position: notamment, que les États-Unis n'avaient pas […] le droit juridique ou moral, de recourir à la force dans les affaires internes du Vietnam. […] À noter que quand le Times fixe le spectre du débat idéologique, la position du plupart du mouvement de paix est simplement exclu de toute considération. Pas qu'elle est fausse, mais plutôt impensable, inexprimable. […]

Voici une excellente illustration de la fonctionnement de la propagande dans une démocratie. Un état totalitaire énonce simplement la doctrine officielle—clairement, explicitement. […] on exprime son opposition à ses propres risques et périls. Dans un système de propagande démocratique, personne n'est punis (en théorie) pour faire objection au dogme officiel. En fait, la dissidence est encouragée.

Ce que le système tente de faire est de fixer les limites des pensées possibles: les supporteurs de la doctrine officielle à une extrémité, et les critiques à l'autre—vigoureux, courageux, et tenue en haute estime pour leur indépendance de jugement. Les faucons et les colombes. Mais nous découvrons qu'ils ont certaines d'hypothèses tacites en commun, et que ce sont ces hypothèses qui sont vraiment cruciales.

Sans doute un système de propagande est plus efficace quand il insinue ses doctrines au lieu de les affirmer, […] Plus le débat est vigoureux, plus les doctrines de base du système de propagande sont instillées, implicitement assumées de tous les côtés. Alors le prétexte élaboré que la presse est une force dissidente critique—peut-être trop critique pour la santé de la démocratie—alors qu'en fait elle est presque complètement subordonnée aux principes de base du système idéologique." (p36–39)

C'était les années 70. À quoi est-ce que ça pourrait ressembler dans un monde connecté?

Ne Me Traque Pas Mec

En 2006, Gawker Media a lancé les Gawker Stalker Maps, un site qui demandait les visiteurs de partager des observations des célébrités en public. Les stars de Hollywood ont vu les paparazzi suivis par des gens encore plus étranges d'Internet, et ils n'en ont pas ri.

Lorsqu'elle est appelé pour défendre cette pratique un an plus tard, rédactrice Emily Gould fonce vers l'or à la gymnastique mentale. Malgré la question initiale des renseignements "si vite que vous les pouvez envoyer," elle prétend que la carte n'est mis à jour que lentement. Elle rejette en riant des preuves d'avoir publié des mensonges, d'être de "journalisme citoyen" que "tout le monde sait qu'il n'est pas vérifié," bien qu'une grande partie du contenu soit rédactionnelle. Elle se prend les pieds et ne récupère pas élégamment, quand elle parle du "stalking… je veux dire… ce n'est pas du vrai stalking" parce qu'il n'y a aucune expectative de se ne pas faire remarquer en public, et il reconnaît que les vedettes ne sont que des gens normaux. Puis elle demande immédiatement si les célébrités "ne sont pas protégés des pierres jetées par des tas d'argent," est sifflée et recule "[qu']il n'est pas convenable de répandre des mensonges sur les gens," invalidant tout ce qu'elle a dit.

Kimmel en jette aussi une remarque drôlement anachronique: "Je ne comprends pas pourquoi quelqu'un voudrait acheter de la pub sur un site Web."

Une occasion rare. Les célébrités distantes sont humanisées, les médias anciens demandent des explications des jeunes, et la jolie tête parlante se montre opportuniste, prise en flagrant délit. Une belle opportunité de prouver les médias savent mieux, non? Aaron Sorkin l'a vu aussi et a inclu ce moment d'enseignement dans un épisode de "The Newsroom," en copiant du dialogue:

The Newsroom

Sauf qu'évidemment, tous les arêtes vives ont bien été supprimées. Au lieu d'une rédactrice d'un tabloïd Internet, il y a un type Zuckerberg en rondeur qui nous vend son entreprise en technologie et son app. Ses réfutations semblent plus authentiques, et il est renversé par les accusations soudaines, pas invité expressément pour les aborder. Les célébrités ne sont pas représentées, ils sont ailleurs, en train d'être traquées et assassinées. Il est un technocrate oublieux qui nuit à la société avec son autisme insensible, elle est la journaliste fatale qui lui demande le compte rendu.

Vous voyez comment une histoire qu'il s'agit complètement des médias a été traduite en quelque chose entièrement différente, sans changer la plupart des mots? Tout depend du détaillage et de la présentation. L'excuse qu'ils ne peuvent pas être entièrement réalistes ou littéraux ne s'applique pas. Je trouve tout ça un peu trop opportun pour promouvoir quelques certains récits. Il confond les sociopathes qui dirigent certaines entreprises avec les personnes qui maintiennent la technologie, avec un vernissage subtil de nerd bashing.

Il peut être un bon exemple de ce dont Chomsky a parlé: quand ils présentent une interprétation des faits, les portiers américains appliquent une optique qui éclaire seulement un cadre très étroit et prévisible, tout en précisant au contraire. Comme vous montrer comment on fait vraiment les nouvelles, un prétexte élaboré que la presse est une force dissidente critique.

The Newsroom

Ou il peut être un episode médiocre d'un programme TV défaillant. Mais je suis sûr qu'il y a déjà de nombreux d'articles d'opinion et commentaires qui le discutent en détail de profondeur douloureuse.

De toute façon, en essayant de rendre la réalité dans leur fantaisie, ils l'ont refait à leur propre image. Ils le font souvent. Pas seulement ceux qui écrivent de la fiction.

Célébrez la Diversité

Où est-ce qu'on l'aurait pu voir une fois de plus récemment? Regardons. Qu'est-ce que vous faites quand vous êtes journaliste notable de divertissement, disons, les jeux vidéo, qui apprend que les revues professionnelles sont en grande partie obsolète dans un monde de YouTube, Twitch, Twitter, Reddit, etc.?

Peut-être vous auriez une crise existentielle quand vous vous rends compte d'avoir être juste un mégaphone ivre pour les intérêts commerciaux institutionnels, et vous deviendriez un porte-parole pour vos propres intérêts au lieu. Partagez sur Twitter "Fuck ethics get money," et donnez des conférences dans lesquelles vous ne "prétendez pas d'être impartiale." Mettez en vedette les gens et les projets que vous aimez, promouvez des causes politiques et sociales que vous pensez être importantes, et choisissez les exclusivités vous-mêmes plutôt que les attender. Tout ça pendant que vous rejoignez la course mondiale du piège à clics moderne.

Si une clique assez grande le ferait, il pourrait apparaître une renaissance des indies. Mais elle ne nourrirait qu'une sélection d'idées étroite, et resterait seulement accessible aux ceux qui ont les contacts nécessaires et qui disent les bonnes choses. Si on le ferait dans une industrie qui vaut des milliards, il pourrait créer un ressentiment croissant. Surtout s'il y aurait des années de reportage tendancieux, des conflits d'intérêts, et de promotion des agendas politiques, avec plusieurs carrières goudronnées et à plumes, à cause des rumeurs irresponsables et des mensonges. Dans l'hypothèse, bien sûr.

Ramiel

Dans une telle situation, imaginez-vous que des indications émergent qu'une des favoris des médias est en vrai une personne assez déconcertante. En se profilant comme enfant modèle et une activiste progressiste et développeur de jeux, elle se manipule et ment à travers de sa carrière et ses rélations. Particulièrement il s'agit d'un avertissement et une description de maltraitance émotionnelle, prouvée, par exemple, avec de nombreuses citations de Facebook. Les détails sont assez lubriques, notamment l'infidélité avec un ensemble de Cinq Gars dans l'industrie, incluant son chef et un rapporteur chez Kotaku. En outre, elle présente les Habits Neufs de l'Empereur, parce que son œuvre consiste principalement d'un seul livre-à-la-carte fait avec Twine qui passerait à peine comme projet de semestre de la première année. Il a été salué plutôt pour son sujet—la dépression—que pour sa réalisation.

Imaginez qu'en réponse, d'autres connaissances sortent de l'ombre pour décrire d'autres choses qu'elle pourrait avoir fait. Comme faux témoignage qu'un forum de gens déprimés l'a harcelée, dévoiler des renseignements personels d'un organisme de bienfaisance rival, convaincre ses amis de média de les mettre sur la liste noire, saboter un programme de télé-réalité dans laquelle elle figure, collecter de fonds à un événement qui n'a jamais eu lieu, et en général d'être ressentie par ses contacts précédents.

Plus important, imaginez que ce scandale parvient à la révision ou découverte d'autres conflits d'intérêts et lynchages médiatiques, et qu'on exige la responsabilité, parce qu'il s'agit des plusieurs organes de presses influents et beaucoup de gens en ont assez.

Plutôt qu'admettre que c'est devenu une farce monumentale et ils ont été trompés, les rapporteurs pourraient bien serrer les rangs. Ils tenteraient de concocter un conte que tout la critique qu'elle reçoit est de l'harcèlement, que les joueurs sont des frondeurs de merde et des hyperconsommateurs gémissants qui détestent les femmes, en declarant que l'identité des joueurs est mort dans dix articles publiés sur 24 heurs. Pourtant qu'ils aliéneraient leur lectorat ancien, ils attireraient le nouveaux segment, plus politique, qui verrait tous leurs préjugés sur les jeux vidéo et les joueurs confirmés, ignorant que le média avait déjà connu des thèmes sophistiqués explorés avec maturité.

Gamers are over

Pour les nouveaux lecteurs ça pourrait apparaître comme une invitation de s'engager, d'instruire la plèbe de Rome et de défendre les belles vierges des sauvages supposés, en pleine vue des amis sur les médias sociaux, hochant la tête respectueuse. Ils pourraient reformuler les événements comme un "amant éconduit"—bien qu'il l'ait abandonné—qui a rassemblé une foule odieuse dans les profondeurs maléfiques de 4chan—bien qu'il l'ait posté premièrement sur Something Awful et Penny Arcade et les sentiments aient été mitigés. Peut-êtres ils diraient qu'il a dévoilé du "porno de vengeance" quand en fait ce sont ses propres photos érotiques à paiement qui circulent. Ce sont tous des mensonges éhontés ou des admissions de ne pas avoir pris la peine de lire des sources.

Il serait essentiel que les rapporteurs ne jamais mentionnent la campagne de censure qui pourrait se produire chez Reddit, 4chan et d'autres fora de joueurs, et l'effet de Streisand résolutoire qui entraînerait encore plus d'attention. Cela pourrait comprendre une fausse réclamation de droits d'auteur addressée à une personnalité Youtube réputée, aménager un fil de 25 000 commentaires en cimetière, interdire l'accès aux personnes qui mentionnent certains noms, et déclarer que le sujet entier est défendu dans certains subreddits alliés. Parce qu'il faudrait un échange de faveurs dans les coulisses chez les modérateurs, cela pourrait laisser penser qu'il y a même plus de la collusion et même un complot, ce qui amène certaines personnes de migrer en dégoût de 4chan vers un forum auparavant mineur, et ensuite vers Voat de Reddit.

Même si quelqu'un savait exactement ce qui se passerait, une semaine à l'avance, la presse des jeux n'affronterait pas en aucune circonstance les faits et n'admettrait pas l'erreur. Au lieu ils commenceraient à faire la guerre médiatique interminable aux consommateurs qui veulent principalement du responsabilité, et ainsi, deviendraient le plus grand aimant pour les trolls, les drames, les e-célébs et fausses bannières que l'internet verrait depuis sa création. Surtout ceux que le vieux internet connaît déjà.

Exactement comme la victime d'abus Eron Gjoni avait averti, avant d'être étouffé par une ordonnance contestée et possiblement inconstitutionnelle, un gros morceau d'une industry pourrait devenir fou les mois suivants, à cause des machinations égocentriques d'une agresseuse. Les médias du jeu et les feministes auraient beaucoup de matière avec leur nouveau souffre-douleur. Vu que la presse mondiale est vraiment guère plus qu'un jeu au téléphone arabe, ils rapporteraient tous ce que ces experts disaient. Ils se fourniraient de la culpabilité par association sans rechercher, en diffusant une grande mensonge aussi énorme que Goebbels en contracterait le priapisme palpitant. Par exemple, si une commentaire introuvable que personne n'en sait rien était exagérée momentanément à la mort de Lady Di dans le Royaume Champignon. Si des citations aléatoire de chat seraient acceptées comme d'espionnage sur les opinions et motivations des milliers, sans autre recherche ou droit de réponse. Peut-être ils croirions sur parole une menteuse-en-série et vétéran des dump d'enfers, qui figure comme l'archiduc Ferdinand ainsi que Jeanne d'Arc dans son propre DongleGate.

Tout ça pour vidya, les jeux vidéo, tout parce que une bande de rapporteurs se sont trouvés les rois et reines d'un palais personne n'en a vraiment besoin après tout. Ils ont découvert un public convaincu que Twitter et Tumblr était comment on fait l'activisme, que les universités et les congrès devraient êtres des endroits où la recherche de bonne foi s'éteind.

Mais ça serait de la folie.

Matt Taylor and his shirt

Encore plus hallucinant serait de voir que, contrairement à chaque fois auparavant, ce entrisme-par-voie-justice-sociale rencontrerait de l'opposition provocante. Que d'une façon ou d'une autre, l'impossible avait arrivé, et les gens de Reddit et 4chan pourraient mettre de côté leurs différences assez longtemps pour qu'ils réussissent à obtenir des résultats. Que tous les olympiades d'oppression, la honte médiatique, les fausses représentations, les jeux de mots, les pièges logiques et le ton moralisateur pourraient avoir pressé assez de gens de dire: non, pour une fois, toi tu prends du recul. Qu'il tenteraient d'élever Twitter vers le plus rationel qu'il sera jamais, c'est-à-dire, pas du tout. Que les gens là seraient si dépendant de la validation digitale, qu'il prendraient le démantèlement immédiat de leur idées maladroits comme l'abus malveillant. Ils pourraient le dénommer la violence digitale aux Nations Unies, montrant du picorage de quelques imbéciles, en auto-bloquant le reste comme une prophétie autoréalisatrice.

Vous pourriez découvrir que, un an plus tard, convaincre une Société de Journalistes Professionels de reconnaître du biais de sélection, du copy-paste, de la paresse et de la flatterie est beaucoup plus difficile qu'en 2011 chez Fox News: cette fois, il y a des alertes à la bombe et peu de gens semblent intéressés qui est responsable, ou même savent comment en rendre compte. Que l'infotocratie de Wikipédia décide de disséminer de la propagande totale pendant un certain temps, coincés dans la citogenèse qu'ils créèrent.

Parce qu'il est bien plus lucratif de ne savoir de rien après de se moquer des enfants autistes d'une position de privilège non méritée.

Le Meilleur des Mondes

Enfin, bouclons la boucle sur ce fer à cheval dément.

Qu'arriverait-t-il si les tant attendues "nouvelles façons d'interagir avec les autres" existent déjà depuis 2001, sous la forme du Tableau d'Images Anonyme? Peut-être pas par coïncidence une invention du Japon, une culture qui a transformée la répression en une forme d'art. Un tableau où l'identité et le prestige n'ont aucune valeur par défaut, et par conséquent, des règles de jeu entièrement différentes s'appliquent, faisant fond sur les pratiques du cyberspace ancien.

Il n'entraîne pas de forum utopique où les intellectuels mènent le débat comme les extraterrestres de Star Trek. Au contraire, vous traitez avec les humains. Il produit des endroits qui mélangent du scepticisme profond avec des insultes accessoires et de l'abus graphique, qui rendent chacun et tout également sans valeur et fictif, jusqu'à preuve du contraire. Apporter l'identité comme point générale en discussion n'est pas simplement malvenu, il est conspué avec exactement ces insultes qui infligent le plus de dommages. La pertinence vient de la résilience, qui est offensé perd immédiatement. L'ingéniosité, l'hyberbole et l'humour sont les mesures de contrôle pour balancer tout, comme des garde-fous contre l'homme sans imagination et son faillite intellectuelle. Les idées doivent se rivaliser pour demeurer pertinents, à une seule condition: aucun sujet est défendu. Surtout les tabous. Ce n'est pas exactement pour les cœurs fragiles.

C'est la seule espace d'internet approchante une "safe space" universelle qui fonctionne, c'est-à-dire, pas du tout, pas comme les definitions du monde hors ligne. Néanmoins, une fois habitué, la pornographie, les trolls, les porte-paroles, les blagues sur les juifs, l'enculisme, ça devient tout si banal et transparent qu'il ne vaut pas la peine de s'inquiéter. Comme il vraiment faut.

Regardez, même qu'elle est aussi vulnérable aux plaintes et au tribalisme qui ont remporté Twitter son énorme succès, elle est beaucoup mieux équipée comme une média et une culture d'en traiter durablement. Peut-être ils raseraient totalement leur propre village pour le rebâtir ailleurs dans des moments de grande détresse. Quand il est tout remplaçable et compris de uns et de zéros de concièrge, est-ce vraiment plus qu'un changement de domicile? Il n'est pas si étrange: on était des nomades, avant que la promesse d'un estomac plein et un toit sur nos têtes nous a convaincus de sacrifier un petit peu de liberté pour plein de sécurité.

Il y a bien du monde qui le savent, rien de nouveau à cela, et une génération grandit qui le considère aussi normal que Facebook et Snapchat. Des autres regardent les chans comme une porte de l'enfer qui donne lieu aux bigots, criminels et harceleurs. Comme la Verité 9/11 chez Occupy, quand vous supprimez certaines idées vers la contre-culture, ne vous étonnez pas quand le dialogue ouvert doit partager l'espace avec des voisins louches, sur une longue queue de frange et de vraie marginalisation. Le détestez à votre guise, mais ne l'ignorez pas.

Pour les vieux lecteurs: quand vous pensez que Donjons et Dragons endoctrine les jeunes dans des sorcières et mages, ou que les crèches tuent les enfants dans des rituels sataniques, vous vous attendez d'être ridiculisé comme bouffon de panique. Peut-être ils ont appris de créer des ponts que vous n'en saviez rien, il y a longtemps, et ils n'avaient pas besoin de se déclarer d'être du bon côté de l'histoire.

Encore plus hilarant sont les gens qui craignent notre cher Reddit, comme par example, des études d'internet terribles. Ils font de leur mieux pour ignorer leurs propres observations et les trouble-fêtes de sa propre coalition, avec un "mais les Femmes de Numerique" spontané pour ajouter de la couleur. Ils voient ce qu'ils veulent voir, sans réaliser que prendre au pied tout ce qu'on y peut lire n'est pas simplement la faute numéro un des débutants, c'est souvent un mechanisme qui fonctionne précisément pour décourager les étrangers peu motivés. Les trolls qu'on repère tout de suite sont les amateurs, et certaines personnes sont si inutiles qu'ils sont une perte sèche pour chaque communauté en ligne où ils s'amarrent, souvent sans reproche.

L'internet pert son valeur unique dès que vous exigez qu'il fonctionne exactement comme la vie réelle. Nos intuitions et activités primaires ne s'adaptent pas bien en dehors d'un seul petit tribu, il paraît un fait empirique aussi que l'expérience vécu. Le reflexe humain par défaut est de compter sur l'identité partagée pour la validation sociale. Leur insecurité amène les gens à éviter la pensée approfondie, ayant trop de peur d'aller à contre-courant. Ils méconnaissent les idées au lieu de les assaillir, et succombent à la pensée de groupe et la chambre d'échos. L'antidote est toujours la même: l'humour et la réflexion affable, y compris la connaissance de soi-même, pas de panique morale.

Il y a une seule question nécessaire pour compléter ce tableau. Pourquoi sont-ils si avides de craindre que le monde des jeux—ou la société entière—déteste les femmes et les minorités, ne les veut pas, les considère inférieures, nécessitant de l'aide et de la sensibilisation unique, même quand il y a des preuves et des témoins qui nous disent autrement? Voici un indice: les guerriers de la justice sociale ont toujours énormes difficultés de simplement considérer des opinions différentes des leurs. Mais celui-ci, il ne le peuvent pas laisser béton.

L'enfer n'est pas simplement pavé de bonnes intentions, le Diable vous sert du pop-corn gratuit.

Et quand vous descendez dans le terrier du lapin, apportez assez de carburant pour brûler vers un apoapse plus élevé.

Kerbal Space Program

Les médias ont menti, et j'ai vu beaucoup de gens se tromper que je pensait savoir mieux. C'était absolument baise-cerveau de voir des gens éduqués faire défaut si durement, et mettre ses favoris chemises brunes au nom du progrès. C'est comme ils ne sont jamais sortis du lycée, encore tentant de rejoindre la groupe populaire alors que s'en irriter. Jamais réalisant que le ton moralisateur ne marche que sur les velléitaires, et seulement pour un certain temps. Anita t'arrête svp.

Écoutez et Croyez, prends ta avec-nous-ou-contre-nous mentalité et va réfléchir longtemps à ce que tu as fait. L'Internet est sous surveillance complète, les ententes commerciales mondiales sont sur le point d'élever les entreprises à la niveau des états, et on n'a jamais été si prêt de censurer le net. Mais cette fois, ce n'est pas juste la menace de terrorisme, des pédophiles ou de la pornographie juvénile que l'on utilise pour effrayer les masses et faire taire les critiques. C'est "la violence digitale contre les femmes" et la "suprématie blanc" de la marge. Vous savez ce qui "maintient un système rompue"? Quand une agresseuse populaire jette aux oubliettes un homme victime et on échange les étiquettes sans honte en appliquant du ruban adhésif.

Regardez autour de vous. L'un des plus éminents activistes pour la liberté de presse vit en détention à domicile dans une ambassade, accusé du crime internationalement infâme des rapports sexuels consensuel mais sans préservatif, c'est-à-dire, "un viol." Le sexisme et le racisme ont été utilisés comme armes pervertis de la victimisation inversée par ceux qui n'ont rien de substantiel à offrir mais qui peuvent tirer le grand profit. Le quotidien qui a publié les fuites Snowden s'a réduit au niveau de tabloïd. Ils déshonorent les scientifiques plutôt que les admirer pour leurs réussites. Ce n'est pas de complot, pas dans un forêt des pièges à clics qui continue d'attracter des lecteurs consentants. Ils continuent de mettre la main au portefeuille pour acheter des indulgences post-catholiques pour la faute originelle patriarcale et la culpabilité oppresseur blanche.

PS: Rejeter les autres comme en colère n'est pas une riposte valable (ça s'appelle la projection), ni les décrire comme des bigots, des harceleurs ou des misogynistes/homophobes/racistes intériorisés à cause de choses qu'ils n'ont pas fait. La justice sociale désirait que tout le monde s'éduque, alors, nous leur avons donné exactement ce qu'ils voulaient—avec ses défauts et ses qualités—et ils de même que les médias continuent à le déformer. Il n'y avait pas de grande tromperie au nom de joueurs, pas de foule odieuse type reefer madness qui chasse les femmes du secteur pour être femmes. Juste des dilletantes sans talent, de nombreux de personages des intentions peu claires, beaucoup de trolls de tierce partie, et de nombreux autres qui essayent de travailler autour d'eux pendant qu'on les insulte. Je ne suis pas folle de rage, je simplement n'en veux plus.

(Et ils me diront probablement de droite, sans réfléchir que le socialisme national créa le Volkswagen pour une raison. Oui je sais, Godwin. Wir haben es nicht gewußt.)

Darmok and Jalad at Tanagra

L'arbre de la liberté doit être ravivé de temps en temps
avec le sang des patriotes et des tyrans,

mais ils ont essayé du ketchup.

This article contains graphics made with WebGL, which your browser does not seem to support.
Try Google Chrome or Mozilla Firefox. ×